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Égalité homme-femme, droit de vote des femmes, droit à l’éducation. Depuis plusieurs siècles, des femmes se battent pour l’égalité des droits. Souvent, elles sont peu connues. 1jour1actu te propose une série de portraits de femmes qui ont marqué l’histoire. Ce onzième portrait est consacré à Marie Curie, la première grande femme scientifique française.
Le portrait de Marie Curie
Je m'appelle
Mania Sklodowska. C’est un nom polonais. Mon père est professeur de physique. Ma mère dirige un pensionnat pour filles à Varsovie. J’ai quatre frères et sœurs : Zosia, Bronia, Hela et Joseph.
Je suis née
Le 7 novembre 1867, à Varsovie, la capitale de la Pologne. A l’époque, mon pays est sous la domination de l’Empire russe. Ma mère, atteinte de la tuberculose, est gravement malade. Elle meurt en 1878.
Pour oublier mon chagrin, je me plonge dans les études. Je suis une très bonne élève. Ce qui me fascine le plus, c’est la physique et les sciences. En 1883, je termine brillamment mes études secondaires.
Les femmes de cette époque n’ont pas le droit d’aller à l’Université. Je rejoins donc l’« Université volante », un mouvement étudiant clandestin où j’assiste en secret à des cours d’anatomie, de sociologie, d’histoire naturelle.
Je deviens ensuite institutrice pour gagner de l’argent, et pour pouvoir aider ma sœur Bronia qui s'installe à Paris pour suivre des études de médecine.
En 1891, je quitte mon travail et je pars à Paris rejoindre ma sœur. Là-bas, je francise mon prénom qui devient « Marie ». Je m’inscris en licence de physique et de mathématiques à la faculté de la Sorbonne. Je suis diplômée en 1893.
Mon métier
Je suis chercheuse et professeur. Je consacre toute ma vie à la recherche scientifique. Mon mari, Pierre Curie, est aussi un grand chercheur. Nous travaillons ensemble. En même temps, je commence ma thèse de doctorat, que je termine en 1903.
Mon activité préférée
Chercher, étudier, et expérimenter, c'est l'activité de tout chercheur. Rien ne m’arrête.
Ce que j’ai fait
Au cours de mes recherches, je découvre un élément, le polonium, qui émet des rayons. C’est à ce moment que j’invente le mot radioactivité.
Puis, avec mon mari, nous découvrons un élément encore plus radioactif, le radium. Pour en obtenir un petit échantillon, je broie des tonnes de minerais.
En 1903, Pierre et moi recevons le prix Nobel de physique, pour nos recherches sur la radioactivité.
Ces recherches vont permettre de mettre en place des traitements du cancer, qui se pratiquent encore aujourd’hui, avec des substances moins dangereuses que le radium.
Je suis aussi la première femme à enseigner à l'université de la Sorbonne. En 1911, je reçois mon deuxième prix Nobel, de chimie cette fois-ci.
Au cours de la Première Guerre mondiale, j’invente les « Petites Curies », des voitures équipées d’appareils à rayon X. Elles permettront de faire passer des radios aux soldats blessés.
Je meurs en 1934.
On retrouve mon nom
Sur 276 écoles et collèges en France.
Le dico du jour :
La tuberculose est une maladie contagieuse qui atteint surtout les poumons.
L’anatomie, c’est l’étude scientifique du corps des êtres vivants.
Franciser, c’est donner une forme française à un mot étranger.
Le polonium est un métal rare radioactif.
Le radium est un élément chimique très radioactif.